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Main dans la Main
17 janvier 2009

La médisance : Où le péché de la langue

Le Prophète saws posa une question à ses compagnons : « Savez vous ce qu'est la médisance ? ».
Ils dirent : « Dieu et son messager le savent mieux que nous ».
Il dit alors : « C'est lorsque tu dis au sujet de ton frère ce qui ne lui plait pas ».
Quelqu'un dit : « Si ce que je dis de lui est vrai ».
Il répondit : « Si ce que tu lui impute est vrai c'est de la médisance et s'il est faux c'est de la calomnie » (Mouslim, Abou Daoud, At_Tirmihi, An_Nassai).

La médisance vient du désir de détruire les autres, leurs réputations, honneur en leur absence, c'est la marque de la bassesse et de la lâcheté et un aspect de la passivité. La médisance est l'effort de celui qui ne fait pas d'effort. « Ne médisez pas les uns des autres, l'un de vous aimerait-il manger la chair de son frère mort. Cela vous répugne évidemment » (49 :12). Les limites où il est permis de médire autrui : Même dans ce cas il faut s'en tenir au strict nécessaire : - C'est la victime d'une injustice qui va se plaindre de celui qui l'a commise. Elle est amenée à dire du mal sans tout de même mentir. « Dieu n'aime pas qu'on médise à haute voix, sauf quand on a été victime d'une injustice. Dieu entend et sait tout » (4 :148).

- Lorsque l'on cherche à se renseigner sur quelqu'un en vue de s'associer avec lui (commerce, mariage ou tout autre démarche importante), le devoir de donner de bon conseil l'emporte sur le fait de ne pas faire de médisance.

- Il est permis de citer les défauts de quelqu'un dans une consultation juridique, comme il est permis de mettre fin à un acte désapprouvé.

- Dans le cas ou quelqu'un qui porte un nom ou prénom de signification déplaisante. - Cas de celui qui récuse les témoins, doute de la sincérité des rapporteurs de hadiths ou autres informations. L'autorisation dans ces cas particuliers de médisance est à deux conditions : La nécessité et l'intention. - Si c'est nécessaire de prendre un avis ou autre, éviter de nommer la personne si c'est possible.

- C'est l'intention qui tranche entre la plainte sincère et le goût de la vengeance, entre la demande d'un avis juridique et le désir du scandale, entre la pure critique et la médisance, et le bon conseil et le fait de salir la bonne réputation des autres.

L'Islam juge celui qui prête l'oreille à la médisance comme le complice de son auteur. Il doit au contraire défendre son frère absent et répondre au détracteur. Un hadith dit : « celui qui défend son frère contre la médisance mérite vraiment que dieu l'affranchisse de l'enfer le jour de la résurrection » (At-Tirmidhi).

Alors mes soeurs comme on dit souvent....le silence est d'Or !

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